Disparition des antalgiques en libre accès

Déjà en juillet dernier, l’Agence National de Sécurité du Médicament (ANSM) ciblait le mésusage du paracétamol et décidait de faire apposer le message « surdosage =  danger – Dépasser la dose peut détruire le foie » sur les boîtes de paracétamol à partir de mars 2020.

 

Cette fois, l’ANSM souhaite retirer du libre accès les spécialités antalgiques à base de paracétamol, mais également d’ibuprofène et d’aspirine.

 

Cette décision vise à sécuriser l’utilisation de ces médicaments et renforcer le rôle joué par le pharmacien, rappelant que le paracétamol présente un risque hépatotoxique grave en cas de surdosage, pouvant conduite à des greffes de foie (1ère cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse en France).

 

Elle n’est pas encore validée et fait l’objet d’un débat contradictoire avec les industriels. Ces derniers s’indignent d’un tel retour en arrière, 10 ans après l’introduction du libre accès.